119 : Mon Eglise maîtresse et guide de tous les peuples.
Extrait du livre intitulé : "Confidence de Jésus à ses prêtres et à ses fidèles"
Extraits des messages donnés par Jésus à Monseigneur Don Ottavio Michelini.
A commander aux Editions de Parvis : www.parvis.ch
Je reprends l’entretien commencé, mais nullement clos, sur mon
Eglise.
Moi, Je l’ai placée dans le monde, au milieu du monde, parce que sa
mission s’adresse à tous les peuples de la terre. Par volonté
divine, elle est établie Maîtresse et Guide de tous les peuples.
C’est la place qui lui revient, c’est la place qui lui sera reconnue
après la purification.
Indescriptible est sa mission en ce temps situé entre la première
venue du Christ sur la terre par le mystère de l’Incarnation et sa
seconde venue qui aura lieu à la fin du monde pour juger les vivant
et les morts.
Entre ces deux venues, révélant, la première, la Miséricorde de
Dieu, la seconde, la Justice du Christ, vrai Dieu et vrai Homme,
comme Prêtre, Roi et Juge universel, cette troisième venue
intermédiaire sera invisible, à la différence de la première et de
la dernière venue, toutes deux visibles.
Cette troisième venue (la deuxième dans l’ordre chronologique)
constituera le Règne de Jésus dans les âmes, Règne de paix et de
justice qui connaîtra sa pleine et lumineuse splendeur après la
purification.
Mon Eglise est placée au milieu des nations, mais aucune nation du
monde n’aura le droit de la supplanter. Celle qui oserait le faire
irait contre les desseins de la Providence divine et provoquerait
son indignation.
Mon Eglise a en elle même tout ce qui lui est nécessaire pour
exercer sa divine mission, étant donné que Moi Jésus, Je suis
présent dans mon Vicaire, le Pontife romain, étant donné, en outre,
que je suis présent réellement, physiquement et personnellement dans
le mystère de la foi, l’Eucharistie, présent encore par la parole
divine : Je suis le Verbe éternel de Dieu.
Maintenant, mon fils, il est évident qu’aucune autorité sur la terre
ne peut prévaloir sur Celui qui est la suprême autorité, Alpha et
Oméga de tout et de tous, sans laquelle aucune autorité ne peut
exister. Pas d’autorité qui ne vienne de Dieu !
Cela dit, mon Eglise doit et devra exercer (comme sacrement de
salut) sa mission salvifique, libre et indépendante, parce qu’elle
est de Dieu, parce que Dieu est en elle. Gare à ceux qui, par
superbe et orgueil, chercheront à faire obstacle à son chemin sur la
terre ; ils se heurteraient à la juste indignation et à la colère de
la Justice divine.
Mon Eglise sur la terre, dans ses rapports avec les nations,
entretiendra le respect et la compréhension réciproques. En effet la
fin est commune : le bien de l’homme que procureront mon Eglise par
l’édification de la Jérusalem céleste et les nations par
l’édification de la Jérusalem terrestre. Les deux cités sont pour le
bien commun des peuples ; les deux pouvoirs, ecclésial et civil,
s’ils ne sont pas corrodés par l’orgueil, toujours générateur
d’envie et de jalousie, seront comme deux rails parallèles, qui vont
équidistants, avec le même point de départ et d’arrivée, séparés
mais aussi unis par les traverses, comme sont unis par les traverses
les rails du train qui s’avancent ensemble sans jamais se
rencontrer.
Des rapports doivent nécessairement exister entre les deux pouvoirs,
l’un ne peut ignorer l’autre. Ces rapports devront toujours se
développer dans le cadre des compétences respectives et du respect
réciproque. Dieu est extrêmement jaloux du don qui constitue la
grandeur et la dignité humaine, c’est à dire le don de la « liberté
». Toute brimade, toute vexation est une atteinte à la liberté, qui
ne peut être que sévèrement punie.
Jamais mon Eglise régénérée ne prendra des mesures susceptibles de
blesser ou de léser le liberté d’autrui ou de toute façon non
conforme à son divin mandat. De même, les Pouvoirs et quand je dis
Pouvoirs, j’entends les autorités, de quelque nature qu’elles soient
: civiles, militaires politiques, judiciaires... ne pourront
outrepasser leurs limites ; si elles le faisaient, elles rompraient
l’équilibre de la paix dans le monde, grave délit qui crie vengeance
devant Dieu.
Mon fils, ne parlons pas de ce qui est en train de se produire dans
le monde par l’action d’hommes corrompus et dégénérés, rompus à
toute scélératesse, aveugles comme leur maître Satan au point de
vouloir se substituer à Dieu, croyant pouvoir détruire ses Lois
éternelles, s’arrogeant le droit qui n’appartient qu’à Dieu et à nul
autre au monde de disposer de la vie et de la mort, agissant de
cette façon contre Dieu, auteur de la vie.
Ces hommes, instruments directs de Satan, suprême et irréductible
corrupteur, seront balayés comme poussière au vent, à l’heure qui
inexorablement s’approche. Alors on comprendra que Dieu existe
vraiment et qu’il est terrible d’encourir sa colère.
Ils ont violé d’une façon sacrilège mes Lois, mes Commandements ;
ils ont profané mon Eglise ; ils ont rendu l’air irrespirable par
leur puanteur infernale. Mais un feu du ciel tombera sur la terre et
effacera tout signe de la folie humaine ; il ne restera pas, par les
villes et les nations, pierre sur pierre , jusqu’à ce que soit
apaisée la colère terrible de Dieu.
Mon fils, pour le moment cela suffit : prie, répare, offre-Moi tes
souffrances, aime-Moi !
Je te bénis et avec toi Je bénis les personnes qui te sont chères.
(1er décembre 1977)