MESSAGE DE LA TRES SAINTE-VIERGE.
15 Août 1977
Mes enfants, je suis votre Maman et je désire vous donner réconfort,
aide et force pour que vous puissiez, avec une confiance et une foi
toujours renouvelées, garder le Seigneur dans votre cœur et, après
avoir surmonté les dangers et les difficultés de la vie, participer
à sa glorieuse résurrection dans le ciel.
La grâce et le paradis sont deux choses très importantes que l’on ne
peut séparer. La vie de la grâce est un paradis anticipé, même si la
douleur, la croix, les désagréments et les difficultés de la vie
cherche à le troubler.
Le paradis sera la possession de Dieu, dans une joie parfaite que
rien ne pourra détruire.
Comme je voudrais vous crier avec tout l’amour dont est rempli mon
cœur : « Mes enfants, conservez la grâce de votre âme, si vous
voulez mériter la joie que le Seigneur, de toute éternité, a décidé
de vous donner »
Que ce Magnificat qui jaillit de mon cœur et de mes lèvres dans tous
les moments de ma vie, même dans les plus douloureux, parce que je
savais que la douleur était réparation et purification pour la
sainteté et le salut des hommes, que ce Magnificat soit aussi sur
vos lèvres afin de remercier Dieu de tout ce qu’il va accordant à
chaque créature.
Mais jetez un regard sur l’humanité, et voyez si la vie de la grâce,
vie divine, reconquise au profit des âmes par le sacrifice de la
croix, est tenue en une certaine considération. On dirait un monde
d’insensés : au lieu de penser à Dieu qui a créé toute chose et qui
veut que tous les hommes soient bons et heureux, ils ne songent qu’à
se créer des idoles devant lesquelles ils sacrifient leur existence.
Il y a ceux qui cherchent la richesse, qui le plaisir, qui la
puissance et la gloire humaines, qui la science par orgueil. Il y a
ceux qui font de leur corps une idole, ceux qui font une idole de
leur intelligence et il y a ceux qui pensent que tout ce qu’ils
possèdent est le fruit de leur propre capacité, de leur sagesse et
de leur force.
Le monde s’est transformé, une fois encore, en un royaume
d’idolâtres qui suivent l’invitation de Satan adressée à Eve : «
Mange, tu seras comme Dieu ».
Et de même que la mère des vivants perdit pour elle et pour tous ses
descendants le don de la grâce, de même aujourd’hui, on va cherchant
dans les fausses idoles la satisfaction de son orgueil.
Mes enfants, à tant d’infidélité et d’ingratitude, vous devez
opposer votre foi, votre certitude et votre vie de grâce. Ne
craignez pas d’être écrasés. Celui qui vit en état de grâce peut
crier de toute ses forces : « Qui est comme Dieu ? ». en effet est
le doux Hôte, le Condottiere, le Dominateur souverain de ceux qui,
s’en remettant à Lui, fuient le péché, restent fidèles à sa loi.
C’est ainsi que l’on triomphe de la mort et de l’enfer, car la mort
éternelle est réservée seulement à ceux qui ne veulent pas Dieu
comme Père et comme Souverain.
Mes enfants, plus vous aimerez vivre en état de grâce et plus vous
sentirez ma protection. Je suis la Mère de la Divine grâce, et je
répands dans les coeurs des chrétiens cette charité qui est paix,
mais qui est aussi Dieu Lui-même, à travers l’œuvre sanctifiante de
l’Esprit-Saint.
Une âme en état de grâce est le Paradis de Dieu, qui la regarde avec
admiration et dont il s’applique à exaucer même les plus petits
désirs.
Il y a de nombreux chrétiens qui pleurnichent et voudraient grâces
sur grâces et qui sont en état de péché, c’est à dire qu’ils sont
ennemis de Dieu, à qui ils ne veulent pas obéir.
Mes enfants, voulez vous que Dieu soit de votre côté et voulez vous
qu’il soit contraint de vous exaucer ?. Priez toujours en état de
grâce, et, sachant qu’Il sait tout et veut uniquement votre bien,
demandez-Lui de réaliser en vous sa volonté.
Le paradis est la Maison de l’Amour où résident ceux qui, s’étant
trouvés en état de grâce au moment de leur mort, méritèrent de
partager la gloire éternelle de Dieu.
Je voudrait vous parler du Paradis, mes enfants, mais vous ne
comprendriez pas car, tant que vous êtes enveloppés en un corps
mortel, il n’est pas possible de comprendre les choses du ciel.
Je me limite à vous dire que si vous deviez supporter toutes les
croix de la vie et non seulement les vôtres, mais celles de tous vos
frères, durant toutes les années où il vous est donné de vivre sur
la terre, cela en voudrait la peine, car l’exaltation et la gloire
que le Seigneur réserve à chacun sont sans mesure.
15 Août 1977
(Source : Recherche en cours)